La Moulade, est un site de plongée très visité par les plongeurs de tous niveaux, les baptêmes peuvent faire leurs premières bulles sur un grand plateau à l’abri de la houle et de la tramontane tandis que les plongeurs plus confirmés peuvent aller se faire plaisir sur le coralligène dans la zone des 20 mètres et faire leurs paliers au milieu des castagnoles sur le plateau peu profond.
Seul inconvénient, cette année, une thermocline aux alentours des 10 mètres qui fait chuter la température de 24 ° à 17 °… c’est plutôt rafraichissant.
Le coralligène offre un refuge à bon nombre de petites espèces, outres les langoustes et qui occupent souvent le rez-de-chaussée, sur le dessus, c’est le royaume des petits.
La Moulade est un site parfait pour l’observation des nudibranches, ici et là, une thuridille, une tylodine se promènent sur une éponge qui leur sert aussi de garde-manger.
Plus loin, il ne faut pas les confondre avec les planaires qui sont beaucoup plus plats.
En fin de plongée, il est temps de remonter vers le plateau. Pour cela, on peut choisir de remonter en passant par la faille des corbs qui n’abrite pas de corbs cette année, mais une belle colonie de doris dalmatien.
Sur le chemin, vous pourrez croiser des étoiles de mer, les classiques tout de rouge vêtues ou les étoiles de mers glacière, beaucoup plus grandes, mais moins colorées.
En fin de plongée, pas de palier le long d’un bout à regarder le fond de loin, le fond n’est qu’à 6 mètres et parfait pour faire quelques minutes de palier de sécurité au milieu des bans de castagnoles. Un peu plus loin, vous pourrez repérer un poulpe tapi dans son antre. Une petite astuce, pour les repérer, repérez des amas de cailloux ou de coquillages et dessous, il y a peut-être un poulpe.
SI vous êtes un peu brassés sur le plateau, vous pouvez toujours vous refugiez le long des roches à la découverte des minis nudibranches. Des flabellines, des coryphelles de toutes les couleurs se balancent au bout des branches de gorgones, comme pour narguer les photographes qui n’arrivent jamais à faire le point correctement.
Parfois, en fouillant sous un trou, vous pourrez éventuellement découvrir une cigale de mer ou plus courant, une méduse.
Fatalement, un moment donné, il vous faudra rejoindre le bateau en veillant à ne pas se tromper de bouée puisque depuis deux ans maintenant, des bouées d’ancrage ont été installées, un tour d’horizon ne sera pas obsolète puisque canoë, bateaux de plongeurs et de plaisanciers se croisent et manœuvrent pour s’accrocher.
Après 10 minutes de navigation, vous serez de retour au port pour le gouter.