LE BLOG DE LA JUDOKATE PALMEE
Encore un petit hippocampe ça faisait longtemps qu'elle ne s'était pas étoffée.
Juste un petit galet décoré trouvé dans une parfumerie...
… c’est plongée de nuit.
Et oui, c’est désormais une tradition, en été (en été théorique), à LINGO, pour le PALM, c’est plongée de nuit. Cette fois, c’était un peu particulier, météo plus qu’humide et plutôt glaciale, nous ont forcé à garder les combinaisons étanches et seuls quelques irréductibles ont osé mettre les combinaisons humides pour venir.
Pour moi, deuxième particularité, j’avais le droit de tester mes cadeaux d’anniversaire.
Des nouvelles palmes. Donc, pas facile, de faire des photos nettes, de nuit, en étanche et avec des nouvelles palmes.
Mais Dark Vador alias Serge le cuistot m’a bien aidé en faisant notamment office d’assistant lumière.
Quelques poissons sont sorties de leur lit pour nous faire un petit coucou
Un petit peu plus loin, les pontes encore bien présentes nous montrent que le printemps n’est pas encore vraiment là.
Encore le temps de faire quelques photos et c’est déjà l’heure de faire surface.
Vivement la prochaine plongée de nuit.
Petit bilan de l’utilisation de mes nouvelles palmes, des SCUPABRO SEAWING NOVA, choisies par mon amoureux. Elles sont vraiment parfaites, souples et efficaces, pour les petites accélérations ou juste le palmage de maintien, on ne sent rien au bout des pieds. Presque une impression de ne rien avoir aux pieds mais d’avancer. SUPER CHOIX ! !
3ième plongée de la saison, mais la première pour laquelle je prends mon appareil photo. La température de l’eau était tellement froide que je n’aurais de toutes façons pas pu faire les réglages puisqu’il fallait compter environ 1 à 2 heures pour retrouver mes doigts et mes orteils.
Cette année, le printemps joue à cache cache, super journée et coup de chaleur en semaine et vent et pluie le dimanche.
Ma combi de printemps est arrivée, mais je n’ai pas eu le courage de la sortir, la température de l’eau a augmenté, mais à la surface, l’eau n’est qu’à 7°.
L’eau est verte et après quelques mètres de descente, l’ordi n’indique déjà plus qu’ 5°C… il fait sombre et les photos sont impossible.
En remontant, nous croisons l’épave du kayak qui a bien résisté à l’hiver.
Un peu plus haut, à quelques mètres sous la surface, des petites boules vertes auxquelles les scientifiques ont donné un nom à rallonge, marquent l’arrivée du printemps, en tout cas dans l’eau.
Les algues sont ressorties et les plongeurs sont ravis de leur plongée, vivement l’été !
Quand vous dites aux gens que vous faites de la plongée et qu’ils s’étonnent que vous ayez le droit d’utiliser la FENZY, demandez-lui en quelle année il a commencé. S’il vous dit qu’il a passé son brevet élémentaire, demandez à visiter sa cave, ça peut être très intéressant.
Ce dimanche, j’avais mon matériel dans le coffre de ma voiture et Beau-PAPA s’étonnait de voir comment les « fenzy » avaient changés. J’ai donc demandé à visiter sa cave.
J’ai bien pu reconnaitre certaines marques qui existent toujours, mais l’ergonomie des couteaux a un peu changé.
Et oui, à l’époque, le manche du couteau servait de marteau. De l’eau de Beau-PAPA, le couteau lui a surtout servi à couper le saucisson pour l’apéro, après tout, ça n’a pas beaucoup changé.
Le design du masque et du tuba ont également changé, mais les éléments essentiels se retrouvent.
Qui dit Fenzy, dit forcément absence de poche à plombs, moi qui apprécie tellement de plonger sans ceinture.
Plombs coulés à la main s’il vous plait ! !
Coté technologie, forcément, l’ordinateur n’existait pas, donc, les paliers étaient calculés à la table, forcément, par les tables MN90. De ce côté, la technologie a peut-être un peu perdu puisqu’après un test en piscine, le profondimètre bouge beaucoup plus rapidement que mon ordinateur. Coté précision après un paquet d’année dans la cave, rien n’est déréglé.
Alors quand j’ai proposé un baptème à beau-papa pour apprécier l’évolution il m’a répondu que ce n’était plus de son âge et qu’il risquerait d’y reprendre goût ! !
Pas facile de se motiver à plonger quand il fait moche et froid, mais en Alsace, cela faisait 5 mois qu’il faisait moche et froid, j’avais donc décidé de vaincre les éléments et de me jeter à l’eau. Pas facile de se lever le matin.
Mais une fois à la gravière, j’ai quand même fais une plongée de 28 minutes dans une eau à 5°C. A l’extérieur, dans le vent, et le froid, pas facile de se réchauffer et de retrouver tous ses orteils.
En rentrant, je ne peux que constater les dégâts, mes joues sont rougies par le froid et ne sentant plus mes doigts, j’ai ouvert ma combi un peu violemment.
Après prise de conseils auprès de Daphnée vie facedebouc, l’opération réparation a pu commencer au milieu de semaine, ils prévoyaient 23 °C pour le dimanche suivant, donc, ma combi devait être en état de plonger.
Première étape, Collage. En deux fois, d’abord, on enduit la colle, on laisse sécher, on rajoute une couche et on fait adhérer. Le souci, c’est qu’il ne faut pas y laisser le doigts et pouvoir laisser sécher la combinaison pendant la nuit.
Après un bon rinçage pour mes doigts et une nuit de séchage pour la combi, le résultat n’était déjà pas trop mal. La deuxième étape pouvait commencer.
Deuxième étape, la couture, mais pour cette étape, j’ai laissé faire une spécialiste, moi, rien que de voir l’aiguille, je louche déjà pour y rentrer le fil…
Le samedi, le résultat était franchement rassurant pour la plongée du dimanche. Météo prévue 23 °C et du soleil. Donc, aucune hésitation, pour partir. Et là, j’ai pu profiter de 38 minutes dans une eau un peu plus chaude, 7 °C ! !
Malheureusement, aucune photo, mes doigts n’auraient pas été en état d’appuyer sur des boutons puisqu’après 10 minutes de plongée, on ne sent ni les doigts, ni le bout du nez. Heureusement, le soleil était là pour nous aider à retrouver nos orteils. Pour l’après-midi, le programme était tout trouvé, avec 23 °C, l’occupation la plus simple et la plus appropriée était la sieste au soleil…
Et dire qu’il y a un an nous nous envolions pour :
Ce n'est peut être pas l'hippocampe de Paques qui apporte les oeufs en chocolat, mais il est de tradition que ma collection s'agrandisse à cette période.
Cette année, Céline et Alex m'ont mise au défi, des boucles d'oreilles miniatures pour voir si je maitrise le mode macro de l'appareil photo ...
Et voila, les cours de théorie N4 sont terminés au sein du comité départemental 67, certains sont inscrits pour les sessions de mai 2013, d’autres comme moi visent plutôt 2014.
Nous savons donc tous désormais vous calculer les paliers à faire pour une plongée successive à 6000m d’altitude avec remonté lente, rupture de palier à l’oxygène 100 %, le tout en gonflant les blocs branchés sur un compresseur équipé de 5 tampons de 10 litres chacun.
Non, sans rire, nous avons appris plein de choses notamment sur notre anatomie.
Vous aurez tous reconnu le schéma simplifié de l’oreille bien sûr.
Maintenant que nous avons bien fait fonctionner nos neurones (reliés entre eux pas des axones), il est temps d’entamer la préparation physique en mettant à contribution et en entrainant notre système ventilatoire en évitant l’essoufflement naturellement.
Mais comme mon état physique ne me permets pas une activité physique je me contenterai d’une préparation aux plongées techniques, en évitant les accidents de décompression, toxiques et / ou barotraumatiques.
Après tout ça, il faudra encore trouver le temps de relire la réforme du texte rectificatif de la correction de la réforme du nouveau code du sport et je serai prête pour mon N4.
Mais d’ici là, je voudrais déjà pouvoir trouver le temps de prendre le temps d’enfiler ma seconde peau de néoprène beaucoup très sèche depuis 5 si longs mois.
Paques approche et ça se voit :
Tous les ans, c’est une tradition dans le club, il faut trouver un volontaire (Franck et Guy) pour organiser une sortie printanière à NEMO 33, l’occasion de replonger pour certains ou juste de profiter d’une eau moins froide pour les téméraires qui ne respectent pas de trêve hivernale.
Cette année, la sortie printanière était plutôt fraiche, et la visite de Bruxelles plutôt furtive vue la température extérieure : 2°C, nous avons hâte de nous plonger dans une eau un peu plus chaude.
Nous avons quand même fait le traditionnel tour des « monuments » remarquables de Bruxelles, notamment le petit Manneken-Pis et sa sœur, un peu plus planquée dans une ruelle sombre.
La galerie de la reine qui abrite des boutiques de pralinés notamment.
Après ça, nous avions décidé de compter large pour rejoindre la piscine et heureusement puisque vu la circulation et la bonne conduite de nos amis belges, nous avons mis presque 1 heure à faire les 3 kilomètres qui nous séparaient de la piscine.
En arrivant, j’ai tout de suite noté quelques nouveauté, une salle spéciale pour les plongeurs avec un film qui tourne en boucle, fini les plongeurs qui débarquent entre les tables du restaurant,
et une boutique très bien achalandée, mais vu la température, nous n’avions que très peu envie d’acheter des bikinis.
Au son de la cloche, tout le monde court dans les vestiaires pour être les premiers au bord du bassin.
c’est parti pour presque une heure de plongée.
Le samedi soir, une table avait été réservée par un non plongeur pour que nous puissions déguster quelques spécialités de nos amis belges.
C’est là que nous sommes tombés sur la table de nos amis Bischwillerois également en séjour belge ce même week- end.
Après une nuit reposante pour certains et courte pour d’autres dans un super hôtel du centre-ville de Bruxelles réservé pour nous par l’équipe de NEMO, nous nous sommes retrouvés autour d’un petit déjeuné royal, histoire de reprendre des forces avant de replonger à 12h.
Après tout cet azote accumulé, un bon repas Thaï et le dessert qui n’allait pas vraiment avec, nous avons repris la route en direction de la France et de la maison. Les non plongeurs ont conduits et les plongeurs ont respecté la tradition en faisant la sieste dans la voiture.