ça y est, je vous ai raconté tout mon voyage à St Eustache, mon ressenti, jour après jour.
Mon album photo papier traditionnel est crée et terminé, et voici en ligne, l'album de notre voyage.
Ce voyage est terminé, vivement le suivant.
LE BLOG DE LA JUDOKATE PALMEE
ça y est, je vous ai raconté tout mon voyage à St Eustache, mon ressenti, jour après jour.
Mon album photo papier traditionnel est crée et terminé, et voici en ligne, l'album de notre voyage.
Ce voyage est terminé, vivement le suivant.
Finalement, le temps d’attente à ST Martin est passé assez vite, le temps de choisir un sandwich bien gras, de la manger et de se déplacer pour prendre un dessert, faire une petite sieste éclair, médire sur les gens qui ont des sacs énormes ( nous étions surement les mieux placés pour cela) et remettre nos vêtements chauds, nous avons tenté d’apercevoir le lagon et avons passé la sécurité sans attente. Là, nous nous sommes retrouvés en zone duty free. Etrangement, la plupart des boutiques étaient fermées et nous nous sommes retrouvés dans une boutique « so kitch » à la recherche d’hippocampes, que nous avons trouvés. Les 102ième et 103ième de la collection.
Nous avons ensuite attendu l’embarquement qui avait du retard. Ianis de Ultramarina nous avait réservé les mêmes places qu’à l’aller et encore une fois, l’avion n’était pas plein. Nous avons ensuite attendu les papiers d’importation d’une moto chargée en frêt qui a finalement été débarquée.
La distribution du menu a été l’occasion d’un fou-rire mémorable, chargé de décompression et de fatigue, au choix. Poulet au curry ou Mahi-Mahi, moi qui me réjouissais de retrouver une nourriture plus européenne.
La nuit s’est ensuite passée sans trop de turbulences et avons atterris à Paris avec un peu plus d’une heure de retard.
Nous étions trop blanches pour les douaniers qui n’ont pas voulu ouvrir et fouiller nos sac, ou est-ce le douanier de Statia qui leur avait fait passer le message…
Grisaille, bouchons, pluie, nous sommes bien à Paris. Dernière étape du voyage, demain, en TGV Massy-Strasbourg, il me reste donc une journée pour me remettre du décollage horaire.
Nous attendons notre avion dans l’aéroport de St Martin.
Ce matin, au petit déjeuner, nous avions pris les appareils photo pour prendre les oiseaux pique-assiette en photo, mais ils ne sont pas montrés.
Nous avons ensuite récupéré nos affaires de plongée au club, ce qui a été l’occasion de saluer Ingrid et Maus. Après, nous avions rendez-vous dans la suite de Vanessa et Laurent pour répartir les poids dans les sacs. Objectifs, réduire au maximum le sac cabine pour ne pas avoir d’embêtement avec la Winair.
C’est Ed qui est venu nous chercher à l’hôtel pour nous conduire à l’aéroport, enfin au minuscule aérodrome de STATIA.
Les douaniers voulaient fouiller nos sacs, je crois que je n’oublierai la tête de celui à qui j’ai présenté mon sac de plongée, bottillons encore bien humides sur le dessus, en fin de compte, il n’a pas vraiment poussé la fouille.
Au contrôle de sécurité, je suis passée avec une bouteille d’eau, mais j’ai dû retirer mes chaussures.
Le vol a été très agréable et la Winair m’a peut-être réconciliée avec l’avion.
Là, on a enregistré nos bagages et nous attendons l’avion qui a déjà du retard. L’aéroport est finalement un bon sas pour s’aclimater au climat que nous allons retrouver en France, nous remettons les pantalons et les polaires ne sont pas loin.
Les vacances sont presque finies.
De retour après deux plongées magiques.
Cet après-midi, à « Barracudas reef » en dérivante, nous avons été accueillis par un premier requin nourrice fauve, puis c’est toute la faune locale qui a défilé devant nous.
Je dis défiler parce qu’en dérivante, on se laisse porter par le courant et les coups de palmes utiles sont ceux qui servent à freiner pour faire des photos.
Après quelques minutes, nous avons croisé les guest stars du site, les barracoudas qui sont ici de belle taille.
Plus loin, enfin, est apparue une tortue… (Dommage Ingrid s'était engagée à me rembourser le voyage si je n’en voyais pas). Elle ne restera pas pour prendre la pause très longtemps.
Mais plus loin, j’en ai déniché une endormie sous un rocher. C’est vraiment à contre cœur que nous avons rejoint le bateau.
Mais, c’était en sachant que ce soir ne replongions pour une plongée de nuit. A 18h30, nous rejoignons le CHIEN TONG et d’un commun accord, nous décidons de ne pas trop prolonger l’immersion, nous avons déjà près de 20h de désaturation.
LE CHIEN TONG est un ancien chalutier coulé en 2004. Il a été nettoyé pour créer un récif artificiel avant d’être coulé.
L’épave est belle, mais le clou du spectacle était le florilège de tortues qui nous attendait. Et dire que nous croyions à une plaisanterie quand Caroline nous a dit de ne pas nous cogner dans les tortues…Une plongée vraiment magnifique.
Il est 22h30, nous avons encore 17h00 de désaturation et replongeons demain, rendez-vous est donné à 8h30 pour aller sur l’épave du CHARLES BROWN.
Mercredi, il est midi. Petit break rapide, nous sommes sortis de l’eau à 10h20 et avons de nouveau rendez-vous à 13h30. Nous irons manger au Blue Bead juste à côté du club.
Ce matin nous avons été sur le site de « Grand Canyon ». J’ai battu mon record de profondeur de 1.30 mètre, soit 45.7 mètres.
Le site était très riche et à la fin, nous avons vidé nos blocs dans un petit jardin de corail. L’appareil neuf de Vanessa ne marche pas. Ils sont en train de bidouiller avant d’aller manger.
Mardi matin, premier réveil à St Eustache. Il fait déjà chaud, et pas de plongée ce matin. Ingrid qui nous a accueillis à l’aérodrome hier soir nous a conseillé de dormir ce matin.
Elle a bien fait, le voyage a été éprouvant. Le vol air Caraïbes a été plutôt agréable, mais a duré quand même près de 9 heures et impossible pour moi de dormir.
A l’arrivée à St Martin, contrôle des passeports, de la raison de notre voyage, destination finale… Tout le monde est suspect.
Nous avons ensuite attendu deux heures l’avion de la Winnair pour St Eustache. Le pire moment du voyage pour moi qui ait peur de l’avion. Mais heureusement, le pilote (qui n’était pas un pingouin) a fait un décollage parfait, amélioré par la vue magnifique sur le lagon bleu.
A l’arrivée, nous faisons connaissance avec le rythme de travail caribéen, 40 minutes pour avoir nos bagages alors que nous étions 10 dans l’avion qui s’est posé à 100 mètres, et procéder aux contrôles. Encore une fois, tout le monde est suspect.
Ingrid nous a déposés à l’hôtel, il faisait déjà nuit et nous avons été accueillis par un cocktail de bienvenue fort agréable et rafraichissant.
Ma chambre est plus que spacieuse, propre et agréable. J’ai même vue sur mer. Il est 7h30 du matin, je suis réveillée et j’attends 9h, le rendez-vous fixé pour le petit déjeuner.