Etre prof de judo, ce n’est pas simplement venir, faire son cours et repartir.

Etre prof de judo, c’est mettre de la bombe de froid sur l’orteil d’un enfant de 4 ans, après lui avoir proposé de le couper.

C’est accompagner des jeunes en compétition et les réconforter parce qu’ils ont perdu,

C’est se déplacer et faire des kilomètres sous la pluie pour accompagner un judoka de 25 ans qui participe à la compétition la plus importante de sa saison, même si c’est le dimanche de la fête des pères.

C’est être en kimono sur le tatami alors que deux heures avant le médecin vous avez dit de ne pas marcher pour de ne pas provoquer plus de douleurs à votre dernière blessure,

C’est devoir être à trois endroits en même temps et combiner dans une même soirée, un entrainement, une compétition et une soirée entre amis alors que les trois lieux de rendez-vous sont éloignés de plus de 60 km.

C’est ça être prof de judo, mais on aime tellement ça, que cette année encore on s’est donné à fond toute la saison et qu’une fois l’Assemblée Générale passée on s’est rendue compte qu’une nouvelle saison était déjà terminée. 

La Capoeira est un art martial d'origine Brésilienne.

Entre danse et sport de Combat, la Capoeira est surement l'art martial qui demande le plus de souplesse et de coordination entre les deux partenaires.

Début décembre, le Karaté Club de Sélestat a organisé un gala d'arts martiaux, l'occasion pour les judokas de Rosheim de faire une sortie tous ensemble.

Nous avons pu découvrir plusieurs arts martiaux plus ou moins artistiques ou efficaces, et nous avons passé une très bonne soirée.

Ces prochains jours, je publierai plusieurs vidéo retraçant les moments forts de la soirée.

Première vidéo, le Pancras. C'est un art martial qui date de la Grêce Antique.

Bientot, la suite.

La saison 2010-2011 du judo club aura été mémorable.

D’abord, c’était la première saison depuis bien longtemps qu’un cadet était présenté en compétition.

Il m’aura fallu beaucoup de concentration pour comprendre le schéma des coupe et championnat, mais après consultation des entraineurs des clubs alentours, j’ai fini par comprendre les subtilités.

Après deux tours de qualification, laurent était qualifié dans la catégorie dite reine, les lourds… plus de 90 Kg. Ce n’était pas sa catégorie de prédilection, mais les confiseries ont eu raison de sa première catégorie.

Du coup, direction l’institut du judo début avril pour les championnats de France. Je ne sais pas qui était le plus stressé ce jour là, Laurent qui avait le plus à faire, moi, qui devait le coacher dans ce milieu qui m’était inconnu ou la maman de Laurent.

Après deux combats, la compétition était finie et l’aventure parisienne aussi. Alors bien sur, nous ne sommes pas rentrés avec une médaille, mais nous avons tous passé un super week-end.

Le mois suivant, c’est Mathieu qui était en compétition, pour un autre enjeu certes, sa ceinture noire. Après obtention de ces points, il ne lui restait qu’une formalité à accomplir, faire une journée d’arbitrage lors d’une compétition de jeunes. Vers 16H, la compétition touchait à sa fin pour les compétiteurs, et la bonne nouvelle est tombée. Nous avions une 10^ième ceinture noire au club de Rosheim.

Pour fêter tout ça, les jeunes et moins jeunes ont pu participer à un stage durant un week-end à La Claquette, petit village au dessus de Schirmeck.

Le samedi, entraînement dirigé par notre nouvelle ceinture noire. Après la douche, nous avons tous profité du préau pour faire une partie de volley. Le soir, repas, le meilleur moment de la journée pour certains. Le dimanche, après la footing et le petit déj de compétition, nous avons repris l’entraînement. Vanessa avait même fait le déplacement pour nous diriger une séance bien ficelée malgré son manque de pratique.

Malgré toutes ces émotions, la saison n’est pas terminée, il reste la fête du judo du mois de juin pour finir la saison en apothéose. Alors pour tous ceux qui veulent fêter cette saison avec nous, rendez-vous le 18 juin.

Par cette belle journée de printemps, je me suis levée très tôt pour aller passer mon examen d'arbitre départemental. 

J'avais décidé de suivre cette formation après une petite "altercation" avec un coach lors d'un district. Au départ, je pensais qu'il m'avait dégoutée de l'arbitrage et que je ne monterai plus jamais sur un tapis pour arbitrer. 

Après réflexion et des encouragements d'un responsable d'arbitrage au niveau régional et de ma prof un peu énervée par la situation, j'ai décidé que se serait trop lui faire plaisir que d'arrêter l'arbitrage et j'ai commencé la formation avec un peu de retard. 

Résultat, aujourd'hui, j'étais un peu en dessous des autres arbitres qui s'entrainent depuis le début de l'année, mais j'ai quand même réussi et je suis désormais arbitre départementale.

Non, vous n'aurez pas de photo de moi en tenue d'arbitre, normalement, ma future tenue officielle, la voici :

Chouette non ? et c'est la coupe femme !

Le comité départemental va me fournir le badge officiel et la cravate officielle :

Je ne sais pas pourquoi, mais je pense que je vais préférer la " chemisette femme"

Ironie de l'histoire, le coach avec qui je me suis pris la tête en début d'année a participé à la compétition d'aujourd'hui et a perdu sa finale par décision de l'arbitre qui l'a en partie sanctionné pour son attitude...

Et oui, le judo, c'est aussi le respect du code moral... Plongeuse mais judokate