Voici la contribution de Homo palmus qui vous donne sa version de notre petit week-end en Belgique. Merci pour ses photos
Dans ce plat pays qui aurait des cathédrales pour uniques montagnes, il y aurait un trou, une fosse
insondable ? Non, balivernes ! Pourtant, si. Nous y étions allés au printemps, alors que la pluie tombait. Huit mois plus tard, alors que nous suivons le même chemin pour la même
destination, il pleut encore. Les judokates palmées ont retrouvé leur PMP (petit moniteur préféré) qui cette fois a eu le temps de se coucher avant de se réveiller. C’est tant mieux car nous
partons tous dans sa voiture, véhicule au dialogue répétitif inquiétant pour le profane (Airbag ! Airbag !) et que Franck est le seul à savoir interpréter.
Il pleut, donc, et ça n’entame pas le moral ni l’appétit.
Un bon bout de chemin plus loin, avec sagesse, pense t-il, il laisse sa place de conducteur à qui veut bien. Sabrina se propose
gentiment.
Après quelques instants, tout roule bien et Franck, pas stressé, se plonge dans une saine lecture.
Il y avait un planning du week-end très précis à respecter, notamment avant la plongée prévue à 19h. Il fallait (aucune objection possible)
passer par plusieurs monuments incontournables de la capitale belge. Nous avons commencé par la grande et belle galerie de la reine.
A la différence de celles qui subsistent à Paris et qui sont mal mises en valeur, celle-ci attire la foule. Elle possède plusieurs attraits comme
son architecture, sa plaque de rue BD, ses terrasses de café où il est possible de boire un verre sans être rincé par la pluie et par-dessus tout autre intérêt, ses boutiques de confiserie.
Comment résister ?
Pour rejoindre un autre point de passage bruxellois incontournable, nous avons traversé la Grand Place. Depuis notre précédente visite, un petit
bosquet de sapins a poussé sur les pavés.
Derrière ce bosquet, quelqu’un a construit ce qui ressemble à une sorte d’étable au toit de chaume. L’ambiance avait l’air un peu figée et je ne
sais pas pourquoi, j’y aurais bien vu un âne et un bœuf…
Au centre de la place se dresse un sapin aux étranges cônes lumineux. De part et d’autre, 2 grands bâtiments historiques se font face :
l’hôtel de ville et le musée d’histoire locale. Notre amie autochtone, sans doute très émue lors de notre dernière visite, avait confondu les deux.
Nous avons cru que beaucoup de monde se rendait au même endroit que nous, plus loin au coin d’une rue. Mais non ! Les gens s’amassaient
devant une ridicule statuette obscène ! Nous, nous étions là pour le vendeur de gaufres placé juste à côté.
L’étape incontournable suivante était dans la rue nous ramenant en direction de la Grand Place. Une boutique est tout entière consacrée aux
spéculoos.
Les monuments essentiels de Bruxelles ayant été vus, nous sommes allés à Nemo 33. La répartition des palanquées a été la suivante : Sandrine
et Didier naturellement ensemble, Franck a pris en charge Laura et Nenette-mini-bulles et j’ai donc accompagné les judokates palmées. Nemo 33 n’a pas changé dans le fonctionnement : il faut
toujours payer 50 cts pour un casier qui ferme. Mais cette fois, j’ai trouvé le pédiluve très sale et l’eau plus fraîche que prévu.
Première marche à 5 m, seconde marche à 10 m et de là s’ouvre le passage vers les grottes artificielles et le trou.
Comme j’ai lamentablement raté toutes mes photos dans les grottes (buée, flou), je n’ai pas d’image pour illustrer l’ambiance dans ces cloches
d’air où l’atmosphère est saturée d’humidité et où donc nous n’avons pas trop traîné, la judokate palmée ayant prévenu du risque de sauvetage à faire en étant en plongée sous plafond sans sortie
immédiate à l’air libre…
Donc, le trou… Vu du bord, ça fait haut, enfin, bas. Et le bord n’est pas large.
Heureusement, une échelle est prévue pour ceux qui n’osent pas se jeter dans le vide plein d’eau.
Je ne vais pas détailler ici ce qui s’est passé dans la pénombre des profondeurs belges (mais c’est visible ici :link )
Nous avions rendez-vous avec une sirène dans les 10 m.
Elle était déjà venue avec nous la dernière fois (link)Une photo de palanquée féminine hybride et il faut remonter dans les 5 m pour les dernières minutes
d’immersion.
Tout le groupe se retrouve. Daphnée et Didier ont dû bien mitrailler durant la séance et j’attends de voir leurs reportages.
L’azote a une fois de plus agi sur Franck…
… Qui n’a pas besoin de faire tant de cinéma pour s’attirer les faveurs des plongeuses (encore narcosées elles aussi ou alors trop heureuses de
leur plongée avec lui ???)
Pierre-Franck nous a rejoints pour un repas typiquement belgo-thaï pris sur place, puis certains ont insisté pour poursuivre dans un autre lieu
typiquement belge : un pub irlandais.
Puis nous avons regagné notre hébergement typiquement belge (l’hôtel catalonia). Le lendemain, après un petit-déjeuner typiquement belge à base
de manalas et muffins, nous avons fait un tour du côté d’un édifice datant de l’exposition universelle de 1958. Ce très gros cristal de fer pas tout en fer est quand même étonnant avec ces
liaisons atomiques dans tous les sens entre les atomes.
Après une telle suite de spécialités typiquement belges, Franck souhaitait terminer par un déjeuner moules-frites. Il a assouvi son envie dans un
restaurant typique tenu par des vrais Belges (un peu bronzés quand même pour des Belges) avec un fort accent (d’où ?). Puis, pour en finir avec les spécialités avant de regagner la voiture
pour le retour, je leur ai présenté Jeanneke Pis, le pendant féminin du chérubin mal élevé qui vit à côté du vendeur de gaufres.
J’ai passé un très agréable week-end en bonne compagnie. J’espère qu’il en a été de même pour tout le monde. Pour changer un peu, on pourrait chercher pour la prochaine fois un site un peu moins
pluvieux, avec un peu moins de gourmandises, un peu plus de sel et de poissons dans l’eau et, quand même, des curiosités locales typiquement typiques du coin !