Les vacances touchaient presque à leur fin quand un matin, de retour d’une épave, j’ai entendu une formule magique… « il y a un hippocampe à la moulade »
Cette présence est confirmée par quelques clichés volés par Homo palmus la veille.
Il ne m’en fallait pas plus pour m’inscrire pour la plongée de l’après-midi. Même si les bateaux sont tous réparés et qu’une destination plus lointaine aurait pu être atteinte, nous demandons à Sylvain de s’arrêter à la Moulade.
Une batterie neuve dans l’appareil, un bloc 12l plein, une mer calme et presque chaude, les conditions sont idéales. Vanessa et moi plongerons en autonome, ce qui devrait nous permettre de faire toutes les photos que nous voulons; pour débusquer l’hippocampe, Homo palmus nous guidera jusqu’au caillou sur lequel il a croisé l’hippocampe la veille.
Nous suivons Homo palmus jusqu’au caillou et nous commençons à chercher l’hippocampe.
Après presque un quart d’heure autour d’un caillou de 3m sur 2, nous renonçons et c’est un peu déçue qu’on se dirige vers le coralligène pour le reste de la plongée.
Nous en profitons quand même pour faire quelques photos, mais le fait d’avoir raté cet hippocampe nous déçoit un peu.
Au retour, nous fouillons encore les petites algues qui tapissent le caillou, mais rien n’y fait, après 45 minutes de plongée, il nous reste 70 bars et à force de rester sur place, nous commençons à avoir froid.
De retour au bateau, Homo palmus fait surface en même temps que nous, et arrive à nous convaincre de retenter notre chance, il faut dire que c’est notre dernière explo avant le retour et que je tenais beaucoup à voir cet hippocampe.
Après encore 5 minutes de recherche, nous n’avons toujours rien trouvé et renonçons, mais au moment de quitter le caillou, je vois une algue qui ne bouge pas comme les autres.
J’arrive alors à crier pour rappeler Homo palmus et Vanessa, malgré les bruits de rappel de Fabrice, nous prenons encore quelques minutes pour faire quelques photos…
De retour en surface, il me reste 15 bars et Fabrice nous fait quand même remarquer que les autres nous attendent.
J’apprendrais plus tard que cela fait presque une demie heure que les premiers ont refait surface et qu’ils commençaient à avoir le mal de mer et froid.
Je tiens à m’excuser si par cette quête, plusieurs plongeurs ont passé un mauvais moment , mais pour hippocampe, je ne pouvais pas renoncer.