RETOUR VERS LE FUTUR
Après les combis étanches, nos deux plongeurs s’étaient inscrits pour faire leur baptême en scaphandre pieds lourds.
Tout le matériel avait été apporté. Vous pouvez observer la technologie du casque qui sera fermé avec des boulons à l’ancienne.
Les chaussures pèsent chacune une dizaine de kilos…
Et pour ne pas abimer les fonds, M Lambinet et son équipe ont imaginé un système d’échafaudages pour que les pieds lourds survolent le fond vaseux.
Et bien sûr, même les Dupont et Dupond étaient présents pour apporter de l’air aux plongeurs sous vide.
Franck et Virgile étaient fin prêts, notez que Franck paraît plus détendu que Virgile.
C’est Franck qui passera en premier, pendant que Virgile, surveillera le déroulement, il est toujours temps de faire demi tour ou de partir en courant, on ne sait jamais.
La combi est un peu grande et les manchons, pas vraiment adaptés, mais pour éviter un remplissage inopiné, il sera étanchéifié avec un scotch bien serré.
Jusque là, nos scaphandriers d’un jour rigolent bien, c’est vrai que l’équipement commence par les pieds, donc, pour l’instant, aucun effort.
La fixation des chaussures est hautement moderne, ce qui causera quelques déboires à Virgile au moment de la sortie de l’eau.
Vient ensuite, la première partie du casque, qui pèse déjà un poids certain.
A l’étape suivante, notre ami Franck pèse a quelques chose prêt le double de son poids et ça se remarque à son sourire qui devient un peu crispé.
Virgile supporte un peu mieux cette mise en place, il faut dire qu’il est d’une constitution plus musclé.
Toute cette structure était appelée à accueillir le haut du casque, élément indispensable et mythique du scaphandrier pied lourd.
Il doit peser une quinzaine de kilos et le poids de l’équipement commence à se faire sentir.
L’entrée dans l’eau est une épreuve, surtout pour Franck qui a plus que doublé son poids et à du mal à se déplacer.
Ce petit trajet hors de l’eau sert à nos deux plongeurs de période pour s’habituer à purger l’air qui s’accumule dans cette structure totalement étanche.
Après quelques secondes de marche, les plongeurs se sont retrouvés devant une barrière pour les empêcher d’aller voir plus loin, déjà à cette faible profondeur (4m) un plongeur affirmera avoir croisé des dauphins.
Encore quelques secondes pour apprécier la sensation et c’était déjà l’heure de faire demi tour pour sortir de l’eau.
Et même pour ça, c’est chacun sa technique.
Essoufflés, nos deux cobayes du jour se font déséquiper et malgré l’effort qu’ils ont dû fournir, ils sont ravis d’avoir tenté l’expérience. J’espère que cette occasion se représentera un jour pour que je puisse moi aussi la tenter.