Je vous avais déjà montré le sapin de Noel de Bruxelles, il était plutôt bleu et vraiment joli.

Celui de Strasbourg est plus classique, avec ses grosses boules lumineuses, mais perso, je le trouve un peu moins équilibré.

Mais les plus jolis cette année sont de Rosheim, voici le premier qui est situé sur la place de la république. Juste ce qu’il faut de lumière et de décorations et vraiment bien équilibré.

Souvenez-vous il y a quelques semaines, il ressemblait encore à ça. Mon beau sapin .

Et le deuxième est placé sur la place devant l’église au milieu du petit marché de noël.

Au marché de Noel de Strasbourg, certaines images se retrouvent chaque année, stands décorés,

,Marchands de décorations.

Et bien sûr, les marchands de bredeles.

A Rosheim, le marché est beaucoup plus modeste, mais les illuminations de la ville lui donnent un petit coté magique du village du père Noël.

En Alsace, l'hiver est déjà là. Même si cette semaine, les températures sont remontées, il a gelé et les jardiniers ont pris leurs dispositions pour tenir l'hiver. Les plongeurs ont rangé les combinaisons humides pour ressortir les étanches. Ceux qui ne sont pas équipés pour affronter l'hiver ont tout simplement fait leur lessive et rangé les palmes.

Tout ça annonce le temps de la préparation de Noël, il est temps de se demander ce que le père Noël va apporter à chacun, de finir sa liste. Dans les villes, les décorations lumineuses se mettent en place. Et tout doucement les sapins font leur apparition.

A Rosheim, la commune n'a pas besoin de chercher un sapin en Forêt, les habitants donnent leurs sapins trop grands pour faire d'une pierre deux coups. La commune a un sapin et le rosheimois n'a pas besoin de le couper.

Cette année, nous avions proposé deux sapins à la commune.

Voici le premier, pour vous donner un ordre de taille, le panneau de basket fait plus de 2m de haut et en plus, l'angle de mon appareil photo n'est pas assez grand pour qu'il rentre en entier sur la photo.

Voici le deuxième :

Celui qui a également une taille respectable dans la lignée. Ces deux sapins nous cachaient le soleil en fin de journée dans la piscine en été. Une bonne excuse pour leur couper la tête, une judokate palmée doit pouvoir rester dans l'eau une bonne partie de la journée surtout en été pour survivre.

Alors, ce vendredi soir, profitant de la présence d'une machine imposante chez nos voisins, les ouvriers communaux et les bucherons sont venus chercher le sapin.

 On ne fait jamais un exercice physique sans échauffement alors ils se sont entrainés avec les futures tuiles du futur toit des voisins. La machine fait 12 tonnes et le petit monsieur sur le toit est à 10m du sol...

En fin de journée, tout le monde était présent, les manoeuvres ont donc pu commencer.

Tout ça, ça ne s'improvise pas, j'ai donc pris un peu de recul pour faire les photos. Ils ont commencé par le premier sapin, le plus accessible, mais aussi le plus grand. D'abord un bucheron est monté dans l'arbre pour l'accrocher à l'espèce de main de la machine...

ensuite :

C'est là que tout le monde prend un peu ses distances, on dirait pas comme ça, mais un sapin d'une telle hauteur doit quand même peser un certain poids.
 

Pour le bucheron, c'est la routine, d'une main...

Je crois que c'est la sortie de la cour qui a été la plus impressionnante. Il a fallu couper la circulation le temps de déposer le sapin sur le trottoir...

Voila, avec un Monsieur à coté pour donner une échelle de l'envergure du sapin... le Monsieur ne mesure pas 2m, mais quand même, le sapin a une belle taille.

Vous pouvez voir en arrière plan que nous avons complètement coupé la circulation le soir vers 17h, comme vous pouvez l'imaginer, tout le monde ne comprend pas encore ce qu'est la magie de Noël.

Pour le deuxième sapin, la manoeuvre était censée être la même, mais elle s'est avérée un peu plus délicate.

Pour l'instant, tout va bien, on soulève le sapin qui est accroché mais cette fois avec une autre lannière, une plus longue parce que la machine n'a pas pu s'approcher assez près du sapin. Et d'un coup...

Le sapin qui était resté debout depuis plus de 20 ans a décidé qu'il était temps pour lui de se coucher un peu...
Les deux petits taches jaunes sur la droite de l'image, ce sont deux ouvriers communaux qui se pendent au tronc de l'arbre pour qu'il ne pique pas du nez...

Encore une fois nous avons coupé la circulation.

Les sapins seront mis en place cette semaine sur la place de la mairie et sur la place de l'Eglise, décorés et illuminés pendant le mois de décembre. Vous aurez bien sûr des images du résultat dès que possible.
En attendant... je ne vais pas encore vous souhaiter un Joyeux Noël, mais de bons préparatifs de Noël.

Normalement, les journées du patrimoine, c’est fait pour découvrir ou redécouvrir certains bâtiments qui forment le patrimoine historique de notre ville.

Pour nous, tout a commencé à la suite d’une formation de judo un peu écourtée et à coté d’un tas d’ordure ou d’une œuvre d’art, c’est comme vous voulez.

Le lendemain, nous avons profité du beau temps pour emmener nos moniteurs de plongée préférés faire un peu de tourisme dans notre belle ville de Rosheim.

La visite a bien sûr commencée par la porte de la vierge à l’entrée principale de la ville.

C’est une particularité de notre ville. Rosheim dans l’histoire a été fortifiée deux fois, donc forcément, il reste 4 portes.

La deuxième, la porte de l’école Hohenbourg, l’ancienne école des filles. Elle a un style typiquement alsacien avec ses colombages et sa couleur rouge.

En passant en dessous, on entre dans le cœur historique de la ville.

En tournant un peu la tête, on peut alors voir l’église romane de la ville, l’église St Pierre et Paul.

Un peu plus loin, la place de la république.

Au fond de la place, il y a un bâtiment auquel on ne prête pas toujours attention, c’est l’ancienne prison qui était toujours utilisée dans les années 50 comme cellules de dégrisement à la fin de fêtes de village.

En se retournant vers la route, on tombe forcément sur le célèbre puits à six seaux.

Nous passons alors sous une autre porte, la dernière qui enjambe la route, les non dialectophones parlent de la porte de la mairie, mais les alsaciens parlent du Zittegloeckel. ( en gros, si on traduit, la cloche de l’heure)

La visite se poursuit par la maison païenne qui a été restaurée il y a peu.
 

Sur le chemin du retour, le flot de touristes peut se promener exceptionnellement dans le jardin du monastère encore très verdoyant en ce début d’automne.

Le dernier monument ouvert au public est la tour St Marthe. Une tour qui fait partie de l’enceinte de la ville, mais la route n’y passe pas.

Mais l’avantage, c’est qu’elle est ouverte et qu’on peut y monter. Pour ça, il faut quand même faire un petit effort pour gravir les escaliers un peu étroits.

Mais une fois arrivés en haut, la récompense est à la hauteur de l’effort puisque la vue est imprenable sur la ville.
 

En se tournant, on peut également apprécier une vue de la campagne entourant la ville avec au loin le Mont St Odile. 

Ça, c’était la partie sérieuse de la visite, mais bien sûr quand Franck, Homo palmus Vanessa et moi nous lançons dans une visite, ce n’est pas toujours de tout repos. Mais je vous raconterai ça une autre fois.

Merci à Homo palmus pour ses photos, parce qu’encore une fois, je suis sortie de la maison sans appareil photo, mais promis, ça ne se reproduira plus. .