Normalement, les journées du patrimoine, c’est fait pour découvrir ou redécouvrir certains bâtiments qui forment le patrimoine historique de notre ville.
Pour nous, tout a commencé à la suite d’une formation de judo un peu écourtée et à coté d’un tas d’ordure ou d’une œuvre d’art, c’est comme vous voulez.
Le lendemain, nous avons profité du beau temps pour emmener nos moniteurs de plongée préférés faire un peu de tourisme dans notre belle ville de Rosheim.
La visite a bien sûr commencée par la porte de la vierge à l’entrée principale de la ville.
C’est une particularité de notre ville. Rosheim dans l’histoire a été fortifiée deux fois, donc forcément, il reste 4 portes.
La deuxième, la porte de l’école Hohenbourg, l’ancienne école des filles. Elle a un style typiquement alsacien avec ses colombages et sa couleur rouge.
En passant en dessous, on entre dans le cœur historique de la ville.
En tournant un peu la tête, on peut alors voir l’église romane de la ville, l’église St Pierre et Paul.
Un peu plus loin, la place de la république.
Au fond de la place, il y a un bâtiment auquel on ne prête pas toujours attention, c’est l’ancienne prison qui était toujours utilisée dans les années 50 comme cellules de dégrisement à la fin de
fêtes de village.
En se retournant vers la route, on tombe forcément sur le célèbre puits à six seaux.
Nous passons alors sous une autre porte, la dernière qui enjambe la route, les non dialectophones parlent de la porte de la mairie, mais les alsaciens parlent du Zittegloeckel. ( en gros, si on traduit, la cloche de l’heure)
La visite se poursuit par la maison païenne qui a été restaurée il y a
peu.
Sur le chemin du retour, le flot de touristes peut se promener exceptionnellement dans le jardin du monastère encore très verdoyant en ce début d’automne.
Le dernier monument ouvert au public est la tour St Marthe. Une tour qui fait partie de l’enceinte de la ville, mais la route n’y passe pas.
Mais l’avantage, c’est qu’elle est ouverte et qu’on peut y monter. Pour ça, il faut quand même faire un petit effort pour gravir les escaliers un peu étroits.
Mais une fois arrivés en haut, la récompense est à la hauteur de l’effort puisque la vue est imprenable sur la ville.
En se tournant, on peut également apprécier une vue de la campagne entourant la ville avec au loin le Mont St Odile.
Ça, c’était la partie sérieuse de la visite, mais bien sûr quand Franck, Homo palmus Vanessa et moi nous lançons
dans une visite, ce n’est pas toujours de tout repos. Mais je vous raconterai ça une autre fois.
Merci à Homo
palmus pour ses photos, parce qu’encore une fois, je suis sortie de la maison sans appareil photo, mais promis, ça ne se reproduira plus. .