Cela faisait une éternité que je n’avais pas vu l’océan. A l’époque, la famille ne comptait que 4 personnes et maman avait un gros ventre.
En arrivant à Biarritz après quelques heures de route, je n’ai pu m’empêcher de marcher sur la plage. Histoire de faire une séance photo et surtout de contempler l’océan de plus près.
En longeant la plage, j’ai pu admirer le port de Biarritz, certes beaucoup plus petit que celui d’Argelès, mais vraiment différent. Il est protégé des assauts de l’océan et des marées par une grande digue.
Un peu plus loin, le rocher de la vierge, le fameux. Je ne l’avais toujours vu qu’en photo.
De peur de mouiller nos appareils en dehors de leurs caissons, nous ne nous sommes pas approchés, mais déjà une distance raisonnable de la crête, je pouvais admirer les vagues qui se cassaient sur les rochers saillants.
Encore quelques photos avant de rejoindre le musée de la mer.
A l’intérieur, nous tombons sur un premier aquarium très intéressant, les hippocampes… A cause d’une faible lumière et de l’état d’excitation des hippocampes, je n’ai que très peu de photos dignes d’être montrées.
Un peu plus loin, nous croisons un St Pierre, encore un poisson mystérieux que je n’avais encore jamais eu l’occasion de croiser.
Dans le même aquarium, un spirographe exhibe son panache. Pour une fois, il est aisé de le prendre en photo, aucun risque qu’il nous détecte.
Même en aquarium, certains poissons arrivent à snober les photographes, pas grave, ce profil me convient aussi parfaitement.
Dans un aquarium suivant, je fais la connaissance des Lieux pour l’instant, c’est un poisson que je n’avais croisé qu’en filets dans les poissonneries.
Comme d’habitude, la sole joue à cache-cache dans le fond de l’aquarium.
Les raies tentent de l’imiter, mais elles sont beaucoup moins discrètes.
Les anémones prennent une couleur bleue sous l’éclairage artificiel de l’aquarium,
Qui donne également un teint bizarre aux poissons.
A l’étage au dessus, le musée de la mer garde une collection de poissons et cétacés.
Un peu plus loin, c’est un cœlacanthe qui attire mon regard. Ce poisson reconnu un moment comme le chainon manquant de l’évolution est vraiment particulier. Celui là, je pense que je ne le rencontrerai jamais en plongée, il peut descendre beaucoup plus profond que moi.
Au dernier étage, une grande vitre permet d’admirer les phoques. Ils ont été recueillis blessés pour certains et le petit dernier est né ici l’année dernière.
Ils ont l’air de bien se plaire ici, ils sont plutôt relaxes.
A l’heure du gouter, aucun de manque à l’appel et le sceau argenté de la soigneuse fait l’objet de tous les regards.
Après le repas, comme tous les plongeurs, les phoques s’adonnent à une activité très prenante : la sieste.
C’est l’occasion pour moi d’admirer leurs nageoires postérieures. Efficacité garantie pour nager à toute vitesse et arme redoutable contre d’éventuels agresseurs.
Sur le toit, un dôme attire mon attention, sous ce dôme se trouve l'aquarium des requins.
Pour une fois, ils sont plutôt conciliants avec les photographes, ils se collent contre la vitre pour faire la sieste, ce qui fait le bonheur de Homo palmus.
Dans le même aquarium, un mérou se laisse aussi approcher. Je pense que je n’aurais jamais un clicher comme celui là en milieu naturel.
La tortue également présente est beaucoup moins conciliante et impossible de prendre une photo nette.
En fin de visite, retour sur le toit pour admirer le coucher de soleil.
Avant de quitter le musée, nous ne pouvions faire autrement que de passer dans la boutique à la recherche d’un hippocampe ou deux.
En fin de compte, c’est un véritable casse de la boutique que nous organiserons avec Homo palmus.
Une gomme :
Un pistolet à eau :
Un bloc notes :
Une décoration en céramique :
Deux peluches :
Un médaillon :
Les bras chargés, nous retournons vers la voiture en admirant les lumières de Biarritz qui s’endort.
De retour à Pau, la séance photo by night continu devant le château éclairé avant d’aller déguster un bon repas typique de la région.